Où va l’intelligence artificielle ? – Options 641

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Ça va vous soulager… Sans corps ni visage, les robots se font une place sans crier gare. Chloé et Watson en font partie. Le premier, implanté dans le groupe Bpce, Banque populaire et Caisse d’épargne, a été installé par étapes sur les postes de travail sans que jamais les personnels n’aient été informés précisément de la nature de l’outil qui allait s’imposer à eux. L’implantation de Watson dans onze des caisses du groupe Crédit mutuel a suivi à peu près la même procédure. Jamais nommé, jamais explicité, l’algorithme a été mis en place pour améliorer les conditions de travail…
Des moyens désespérément très moyens Quatre grands témoins se penchent sur les maux qui accablent la recherche : absence aussi bien d’une stratégie industrielle que d’une stratégie digne de ce nom ; financements publics qui ne suivent pas, pas plus que les investissements sur fonds propres des grandes entreprises dans la R&D. L’absence de contrôle, qui rend impossible de répondre précisément à cette question, aura permis aux grands groupes de faire ce qu’ils voulaient et comme ils le voulaient, au prix d’un recul de l’emploi scientifique, de la baisse d’attractivité des carrières et d’un démantèlement planifié, systématisé.
L’humanité au défi d’elle-même L’irruption de machines capables de dépasser, voire de remplacer l’homme dans certaines fonctions, y compris cognitives, oblige l’humanité à se réinterroger. Aujourd’hui, elle est en capacitéde créer des machines qui peuvent résoudre des problèmes complexes et prendre des décisions plus vite et mieux qu’elle. Tout cela pousse à réinterroger ce qui définit la spécificité de l’intelligence humaine et à déterminer en quoi l’IA peut libérer les salariés des tâches répétitives, réduire le temps consacré au travail, et développer la créativité.
 

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