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Une vision globale, des réformes partielles, une cohérence.
Quoi de commun entre la réforme de l’Ena, la réforme de retraites, le « droit à l’erreur », la misère des services d’urgences hospitaliers et la convergence numérique appliquée aux services publics ? Tous ces éléments participent, comme ceux d’un puzzle, d’un ensemble éclaté mais cohérent : la réforme de l’État. Déjà mis en œuvre ou en voie de l’être, ces projets s’inscrivent dans une transformation de la Fonction publique aux allures de grand chambardement. C’est que la philosophie dont ils procèdent est en rupture totale avec celle de l’État social, même avec toutes ses limites. Considéré comme une entreprise, géré comme tel, l’État est sommé de remplacer la notion d’intérêt général par celle de compétitivité…
Quoi de commun entre la réforme de l’Ena, la réforme de retraites, le « droit à l’erreur », la misère des services d’urgences hospitaliers et la convergence numérique appliquée aux services publics ? Tous ces éléments participent, comme ceux d’un puzzle, d’un ensemble éclaté mais cohérent : la réforme de l’État. Déjà mis en œuvre ou en voie de l’être, ces projets s’inscrivent dans une transformation de la Fonction publique aux allures de grand chambardement. C’est que la philosophie dont ils procèdent est en rupture totale avec celle de l’État social, même avec toutes ses limites. Considéré comme une entreprise, géré comme tel, l’État est sommé de remplacer la notion d’intérêt général par celle de compétitivité…