Une journée de mobilisation qui en appelle d’autres

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Une journée de mobilisation qui en appelle d’autres
Il y a plusieurs lectures possibles d’une journée d’action et de manifestations. On peut se borner, comme le font la plupart des medias, à compter les manifestants et à proclamer l’échec ou l’essoufflement du mouvement social à l’aune du nombre de trains qui roulent. Au risque de sous-estimer et de passer à côté d’une journée comme celle à laquelle la CGT avait appelé le 6 février.

Plus de 150 rassemblements, manifestations organisés à travers toute la France, ont permis à des dizaines de milliers de femmes et d’hommes de porter leurs revendications. Milliers de tracts distribués aux portes des entreprises et dans les lieux publics, conférences de presse, opérations filtres aux péages des autoroutes, arrêts de travail (750 rien que dans la métallurgie), assemblées générales, rassemblements et délégations devant les chambres patronales, les préfectures et les sièges d’entreprises ont démontré la capacité des salariés à faire irruption sur la scène sociale.

C’est la première mobilisation sociale de cette année. Et elle démontre la disponibilité des salariés à agir et à peser dans le débat économique et social alors que les directions d’entreprises exercent une pression infernale pour réduire le coût du travail et que le gouvernement ne répond en rien aux aspirations sociales en renouvelant de nouvelles faveurs au patronat au travers par exemple du « pacte de responsabilité ».

Parmi les salariés qualifiés et en responsabilité, ingénieurs, cadres, techniciens, maîtrise et professions intermédiaires, les raisons de se mobiliser ne manquent pas. Qu’il s’agisse des augmentations salariales, de l’emploi, du mal-travail et des risques psychosociaux, de la finalité du travail, du management délétère, les sujets à partir desquels nous pouvons mobiliser autour de nous ne font pas défaut et les salariés sont disponibles à l’action collective sous des formes correspondant à la diversité des réalités du monde du travail. Et ils le sont d’autant plus quand les syndicats choisissent la voie de l’unité syndicale.

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