Pour en savoir plus
Alors que la majorité des cadres et professions intermédiaires exercent, tout ou partie de la semaine, en télétravail, l’Ugict-CGT met à disposition un guide complet sur les droits des salarié·e·s en télétravail. Un rappel indispensable car il y a un profond décalage avec la réalité.
Des questions-réponses précises pour informer sur les droits existants
Elaborée par des juristes en droit du travail, cette foire aux questions rappelle, références à l’appui, qu’en télétravail comme en présentiel, l’employeur est notamment tenu de :
- Prendre en charge les équipements et frais professionnels
- Faire respecter les durées légales de travail
- Garantir le respect du droit à la déconnexion et des durées minimales de repos
- Assurer la santé et la sécurité, et notamment prévenir les risques organisationnels du travail (RPS, TMS…)
- Garantir l’égalité de traitement, et donc prendre en charge les titres restaurant lorsque c’est le cas pour les salarié·e·s en présentiel
Malheureusement, le constat du télétravail en mode dégradé pointé par l’enquête Ugict menée durant le confinement auprès de 35 000 répondant·e·s est toujours d’actualité, en pire… avec une situation exceptionnelle qui s’installe dans la durée et fait exploser les risques de burn out, en particulier pour les femmes.
- Voir le rapport d’enquête : https://luttevirale.fr/enquete/rapport/
- À noter : L’enquête TrEpid – Le Travail sous Epidémie est désormais reconnue dans les bases de données françaises d’épidémiologie
Le télétravail ne doit pas être synonyme de régression
Alors que le fonctionnement des écoles et des crèches est de plus en plus perturbé, l’Ugict-CGT dénonce à nouveau le refus du gouvernement d’accorder l’accès aux arrêts maladie pour les salarié·e·s en télétravail. Non, on ne peut pas télétravailler tout en gardant ses enfants !
Rappelons également que de nombreux salarié·e·s, essentiellement dans des entreprises sans implantation syndicale, se voient toujours refuser le télétravail malgré le contexte de risque sanitaire exacerbé. Trêve de gesticulations médiatiques ! En période exceptionnelle, c’est d’un véritable droit opposable au télétravail dont les salarié·e·s ont besoin !
Le télétravail peut et doit s’accompagner de nouveaux droits
Seules exceptions : les entreprises où l’implantation et le rapport de force syndical ont permis de faire changer la donne. Dans le cadre de sa campagne « le télétravail oui, mais… », l’Ugict-CGT a mis de nombreux outils à disposition, et notamment un guide de la négociation, un accord type, des webinaires de formation et une consultation adaptable que 80 syndicats d’entreprise ont décliné sur leur périmètre. Des outils qui ont permis de gagner des accords encadrant le télétravail dans de plusieurs entreprises. Des avancées qui restent à généraliser.
L’Ugict-CGT prévient les employeurs les pouvoirs publics : pas question que le télétravail soit utilisé pour ubériser le salariat de l’intérieur
La loi doit être appliquée et le législateur doit imposer l’obligation de mettre en place un accord d’entreprise ou de branche pour organiser le télétravail.
Voir aussi :
#Télétravail #FonctionPublique
📌Période transitoire de basculement dans le droit commun : que doit faire l’agent d’ici le 1er octobre ?
Note UFSE-CGT 👇👇👇https://t.co/ZCTogsIrVb pic.twitter.com/YIwjiloivw— UFSE-CGT (@UFSE_CGT) September 7, 2021
Grande enquête sur le télétravail : l’urgence d’un encadrement (Communiqué et revue de presse)