Ni le pire, ni le moins pire… nous voulons le meilleur

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Ni le pire, ni le moins pire... nous voulons le meilleur
Au terme d’un quinquennat durant lequel François Hollande a promis mois après mois l’inversion de la courbe du chômage, on pourrait se réjouir que l’emploi soit si souvent au centre des débats de cette campagne présidentielle…. si seulement il ne s’agissait pas d’emplois fictifs. Jusqu’à l’overdose, cette campagne instille dans l’opinion un rejet du politique qui n’augure rien de bon, et fait le lit des populistes. Comme si on voulait que les Français choisissent entre le pire et le moins pire.

C’est précisément parce qu’elle rejette cette alternative que la CGT s’est prononcée la semaine dernière à un mois de l’échéance électorale. Elle entend dans cette séquence politique porter des exigences économiques, sociales et environnementales. « (…) C’est plus que jamais l’enjeu de la période et l’exigence des salariés, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse.

Cette campagne électorale s’éloigne trop régulièrement de ces attentes et des vrais problèmes, minée par des affaires ou des débats bien loin du quotidien et de la réalité du monde du travail. » Dans notre pays où tant de salariés souffrent du mal travail tandis des millions de citoyens souffrent d’en être privés, la CGT porte au cœur de sa démarche, la question du travail. « Derrière ce mot, nous parlons de son organisation, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer sur la santé, » affirme la CGT dans une déclaration où elle met en avant une série d’exigence telles que l’augmentation des salaires et des pensions avec, comme référence, le SMIC à 1 800 euros, une réduction du temps de travail avec, comme référence, une durée de 32 heures hebdomadaire, un nouveau statut du travail et une sécurité sociale professionnelle, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale.

La CGT se félicite que « pour une part, ces propositions soient reprises par certains candidats ». Mais elle entend aussi alerter le monde du travail « contre ceux, à l’extrême droite, dont le FN est l’un des porte-drapeaux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. (…) Ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux.

Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés. » À l’inverse, la CGT veut « renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles. »

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