Pour en savoir plus
Samedi 23 novembre dernier, nous avons vécu la plus grande journée de mobilisation féministe en France.
Refusant de débloquer les moyens humains et financiers nécessaires, et de mettre en place de vraies mesures de protection au travail, le gouvernement s’est contenté d’annonces gadgets.
La mobilisation doit donc continuer pour gagner la fin des violences sexistes et sexuelles. La prochaine étape c’est le 5 décembre, journée de grève contre la réforme des retraites.
Quel rapport ? L’indépendance économique.
Quand les femmes touchent en moyenne une pension de 40 % inférieure à celle des hommes, comment échapper aux phénomènes d’emprise et quitter un conjoint violent ?
Cette situation est encore aggravée avec la réforme des retraites.
Via la Tractothèque participative Syndicoop.fr, plateforme syndicale et coopérative.
Mettre fin aux inégalités femmes hommes : la solution !
Réaliser enfin l’égalité salariale permet non seulement de mettre fin à une injustice flagrante mais aussi de dégager les ressources nécessaires pour financer notre système de retraites. Augmenter les salaires des femmes, c’est augmenter les cotisations et donc le financement des retraites !
La CGT propose :
- L’instauration d’une surcotisation patronale sur les emplois à temps partiel de moins de 28 h.
- L’instauration d’une surcotisation patronale retraite pour toutes les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale.
- La revalorisation des métiers dans lesquels les femmes sont concentrées.
Les inégalités en chiffres
>>> La pension de droit direct des femmes est inférieure de 42 % à celle des hommes.
>>> Les femmes partent en retraite en moyenne un an plus tard que les hommes (COR, rapport de juin 2019).
>>> Une femme sur 5 attend 67 ans, l’âge d’annulation de la décote (contre un homme sur 12).
>>> 37 % des femmes retraitées (contre 15 % des hommes) touchent moins de 1000 € de pension brute (909 € nets). Cette situation continue à se dégrader du fait des réformes passées.