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Les négociations concernant les régimes de retraites complémentaires Arrco et Agirc se sont engagées ce jour.
L’objet de cette première réunion portait sur la méthode, le calendrier et les propositions portées par les différents acteurs (représentants des syndicats de salariés et représentants patronaux) autour de la table.
La CGT a fait valoir que ces négociations ne devaient pas reproduire les expériences passées, avec un Medef tout puissant régentant tout.
Elle a proposé que les négociations se déroulent dans un lieu neutre et que les discussions s’engagent sur la base d’un document reprenant l’ensemble des propositions défendues du côté des syndicats comme du côté patronal.
Le représentant patronal a renvoyé toute possibilité d’évolution à une réunion qui se tiendra le 23 février prochain sur l’agenda social.
Il a ensuite indiqué que la partie patronale, unie, proposait de réduire un nouvelle fois les droits, écartant d’un revers de main une augmentation des cotisations au motif constant de la compétitivité des entreprises.
Au menu, l’austérité pour tous (liste non exhaustive) :
- l’instauration d’abattements pour tout départ avant 67 ans dès la génération 1957.
- un gel des pensions sur 3 ans
- une baisse du taux réversion
- une baisse des droits des chômeurs
- l’unification des régimes Arrco et Agirc.
La CGT a pour sa part souligné que toutes ces mesures étaient de même nature que les fois précédentes et qu’elles n’avaient rien réglé, mais par contre dégradé la situation en matière de retraite.
Elle a mis en évidence qu’il était possible d’augmenter les ressources des régimes et d’améliorer les droits des retraités actuels et futurs (voir ci-joint).
Une fois de plus, les cadres et les non-cadres, les femmes, les demandeurs d’emploi et les retraités vont devoir se faire entendre.
Les propositions CGT pour sauver lAGIRC et lARRCO (30.5 kB)
Montreuil, le 17 février 2015
- AGIRC ARRCO