Fonction publique : gagnons la reconnaissance de notre travail et les moyens pour exercer nos missions et qualifications

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Deux tracts en téléchargement libre : l’un édité par UFICT Services Publics, UFMICT Santé, UFSE, UGICT, l’autre par la FERC, la FNTE, l’UFSE et l’UGICT.
Aujourd’hui, les services publics ne vivent que par l’engagement et l’implication des fonctionnaires. Alors que nous avons choisi de travailler au service de l’intérêt général, nous sommes de plus en plus confronté.e.s à une perte de sens de notre travail et à l’impossibilité d’effectuer nos missions du fait des réductions budgétaires, des injonctions contradictoires (« faire plus avec moins »…) et des directives contraires à notre éthique professionnelle.

 

Les agents A et B malmenés

 

L’encadrement est en première ligne des réformes successives, sommé de mettre en œuvre les politiques d’austérité. Comme l’ont révélé les deux baromètres de l’UGICT-CGT sur les attentes et opinions des cadres, ingénieurs et des techniciens réalisé par Viavoice en 2018, les conditions de travail des fonctionnaires de catégorie A et B se dégradent chaque année un peu plus et le niveau d’insatisfaction dépasse largement celui du secteur privé.

Arrivent en tête :

  • Le niveau de rémunération considéré par 70 % des cadres dans la fonction publique comme étant en décalage avec leur implication (contre 53 % dans le privé) ;
  • La charge de travail, qui augmente pour 64 % des cadres de la fonction publique, avec 76 % d’entre eux qui disent travailler durant les jours de repos (contre 53 % dans le privé).

 

Les cadres fonctionnaires sont 83 % à considérer ne pas être associés aux choix stratégiques, et 58 % à estimer que régulièrement les choix et pratiques de leur administration entrent en contradiction avec leur éthique professionnelle. Pour les agents de catégorie B, 72 % considèrent que leur rémunération n’est pas en adéquation avec leur implication et leur charge de travail. Seuls 25 % d’entre eux estiment avoir une évolution professionnelle à l’issue de leur formation professionnelle.

Plus de la moitié des agents de catégorie B effectuent des semaines de plus de 40 heures de travail et pour 40 % de celles et ceux qui en réalisent, elles ne sont ni payées ni indemnisées. 50 % des agents de catégorie B estiment ne pas pouvoir réaliser un travail de qualité.

Quand, pour une large majorité, les agents de catégories A et B ont choisi ce métier pour se placer au service de l’intérêt général, ces chiffres permettent de mesurer les graves dérives liées aux politiques d’austérité et à la mise en place du New Public Management.

Les A et B se mobilisent au sein de la CGT contre les politiques d’austérité et pour défendre notre modèle de service public.

 

Via la Tractothèque participative Syndicoop.fr, plateforme syndicale et coopérative.

 

 

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