Sondage : devenir lanceur d’alerte quand on est cadre

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Ces chiffres inquiétants démontrent l’insuffisance de la loi Sapin 2 qui isole les lanceurs d’alerte en les contraignant à saisir d’abord leur hiérarchie et les empêche de solliciter syndicats ou ONG pour porter leur alerte. Quatre ans après le Dieselgate et le scandale des moteurs truqués de Volkswagen, développés par des ingénieur·e·s et technicien·ne·s qui n’avaient pas de possibilité effective de refuser et dénoncer ces pratiques sans y risquer leur carrière, les salarié·e·s, notamment en responsabilités, sont toujours enfermé·e·s dans l’impasse du « se soumettre ou se démettre ». Il y a urgence à créer de nouveaux droits pour permettre de faire primer l’éthique professionnelle sur les directives financières. L’enjeu est d’adosser la responsabilité professionnelle sur l’intérêt général.

La loi Sapin 2 est insuffisante

  • 36 % des cadres disent être témoins de pratiques illégales ou contraires à l’intérêt général dans leur travail
  • 42 % d’entre eux disent ne les avoir dénoncées à personne 
  • Seuls 51 % des cadres disent qu’il y a un dispositif d’alerte internet dans leur entreprise malgré l’obligation prévue par la loi Sapin 2.
  • Quand il existe, 42 % des cadres jugent le dispositif d’alerte interne inefficace
  • 51 % considèrent qu’il y a des risques pour celles et ceux qui dénoncent de telles pratiques dans leurs entreprises.

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