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Un travail de terrain, des terrains de travail… Lors des Rencontres d’Options tenues le 22 novembre au théâtre Traversière, à Paris 12e, l’Ugict-Cgt s’est confrontée, avec le soutien de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), aux retombées de la révolution numérique. Deux années de travail, des enquêtes approfondies et des questionnaires individuels et collectifs ont permis de recueillir 300 témoignages de femmes et d’hommes cadres, managers, experts, chefs de projets, chefs d’équipes, dans de nombreux secteurs – industrie, énergie, banque, services, édition, journalisme. Un regard très riche sur l’organisation du travail, les métiers et leur évolution, les besoins, les attentes.
Le tango paradoxal de l’individu et du collectif La transformation numérique crée une nouvelle mise à distance des salariés, mais peut aussi permettre de restaurer des collectifs de travail abîmés. Cependant, trois ans après que le rapport« Transformation numérique et vie au travail » a été remis à la ministre Myriam El Khomri, le bilan reste mitigé. À peine une centaine d’accords sur le droit à la déconnexion ont été signés, et de qualité très inégale. En outre, des enquêtes montrent que le management de proximité est plus fatigué que jamais, et les signaux d’alerte qui remontent de la médecine du travail attestent d’un état d’épuisement lié à un usage excessif des outils numériques.
Progrès et numérique, avancées cas par cas… Trois études de cas dans l’industrie et dans les services attestent des possibles et des difficultés, confirmant que si rien n’est jamais acquis, rien n’est non plus fatal. Encore faut-il savoir interroger la pertinence de l’investissement, impliquer de façon centrale les représentants du personnel et, avec eux, les institutions représentatives du personnel, acteurs et structures clefs dans la mise en œuvre et le développement des nouvelles technologies. Sans leur présence, rien n’est possible et l’investissement formation, essentiel pour faire du numérique un axe de progrès, ne peut être effectif.
Le tango paradoxal de l’individu et du collectif La transformation numérique crée une nouvelle mise à distance des salariés, mais peut aussi permettre de restaurer des collectifs de travail abîmés. Cependant, trois ans après que le rapport« Transformation numérique et vie au travail » a été remis à la ministre Myriam El Khomri, le bilan reste mitigé. À peine une centaine d’accords sur le droit à la déconnexion ont été signés, et de qualité très inégale. En outre, des enquêtes montrent que le management de proximité est plus fatigué que jamais, et les signaux d’alerte qui remontent de la médecine du travail attestent d’un état d’épuisement lié à un usage excessif des outils numériques.
Progrès et numérique, avancées cas par cas… Trois études de cas dans l’industrie et dans les services attestent des possibles et des difficultés, confirmant que si rien n’est jamais acquis, rien n’est non plus fatal. Encore faut-il savoir interroger la pertinence de l’investissement, impliquer de façon centrale les représentants du personnel et, avec eux, les institutions représentatives du personnel, acteurs et structures clefs dans la mise en œuvre et le développement des nouvelles technologies. Sans leur présence, rien n’est possible et l’investissement formation, essentiel pour faire du numérique un axe de progrès, ne peut être effectif.