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Pour la CGT et son UGICT, ce projet de loi réduit en effet drastiquement les droits des salariés, tout en accordant des libertés supplémentaires et injustifiables pour les patrons. Nous exposons sur notre site et dans un Flash Info plusieurs mesures du projet de Loi Macron qui n’obéissent qu’à un seul impératif : garantir ou accroître les profits du patronat, en privant si nécessaire les salariés de leurs moyens de défense.
Loin des affichages de « redressement » ou de dialogue social, ce projet entérine donc l’idée que les marchés font la Loi dans notre pays.
Concrètement, la loi s’inscrit dans une offensive cohérente qui s’attaque aux droits des salariés et aux institutions qui contrôlent leur application (l’inspection du travail), qui les défendent au quotidien dans les boîtes (les représentants du personnel, qui seront réformés dans une prochaine loi) et qui sanctionnent les employeurs (les prud’hommes et la chaîne pénale du droit du travail).
Sous prétexte de « libérer les énergies et créer de l’emploi », ce projet organise en effet la casse des prud’hommes, renforce les pouvoirs de l’employeur en assouplissant encore davantage les règles des licenciements collectifs déjà mises à mal par la loi du 14 juin 2013, et soumet le contrat de travail aux procédures de médiation issues du Code civil.
Le gouvernement a cette fois remisé le « dialogue social » au placard. La loi prévoit de passer par ordonnance sur plusieurs sujets dont l’inspection du travail, donc sans possibilité de discuter précisément des mesures qui seront prises, et elle sera examinée en procédure d’urgence pour éviter tout débat public.
Il faut mettre en échec ce projet d’une extrême gravité pour les salariés et la population.
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