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Ce déficit se matérialise de plusieurs façons : par la faiblesse des rémunérations, par une dégradation des conditions d’exercice professionnel, par des pratiques managériales fortement contestées, par un système d’évaluation jugé opaque et fondé sur de mauvais critères.
A l’instabilité des organisations de travail et des situations individuelles, s’ajoute un contexte de charge de travail importante avec un environnement de travail défavorable au respect de la qualité de travail et à l’éthique professionnelle. L’intrusion des outils numériques provoque une augmentation de l’intensité du travail et prolonge le lien de subordination hors travail en effaçant les frontières spatio-temporelles. La durée moyenne de travail réelle est évaluée à 44,6 heures hebdomadaires par les cadres et à 42,3 heures hebdomadaires par les professions techniciennes.
Les cadres et les professions techniciennes expriment une aspiration forte à pouvoir disposer de la maîtrise de son temps de vie et de son cadre de travail. Cette aspiration est encore plus forte pour les femmes.