Intervention de Sophie Binet au 20è congrès de l’Ugict

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Cher.es camarades,

 

Quel plaisir de vous retrouver et de constater qu’encore une fois, l’Ugict réussit un magnifique congrès. Un immense bravo à Caroline et à toute la direction pour ce résultat : Une UGICT combative, féminisée et prête pour la gagne !

Je vais vous faire une confidence, on est entre nous donc ne le répétez pas : J’avais bien prévu d’être présente au 20è congrès de l’Ugict… mais en tant que Secrétaire générale de l’UGICT certainement pas comme Secrétaire Générale de la CGT… Je me fais aussi ta porte-parole chère Caro, car je crois que toi non plus tu n’avais pas prévu ce scénario un peu vertigineux.

Ce n’est d’ailleurs pas à cette situation que nous pensions lorsqu’en 2018 nous avions choisi pour thème de notre 18è congrès de l’UGICT « Rien n’est écrit d’avance », mais encore une fois, force est de constater que nous avions encore bien anticipé.

 Rien n’est écrit d’avance pourrait être l’emblème de cette belle région Lorraine marquée par les luttes emblématiques pour l’industrie. Cette lutte se conjugue toujours au présent comme à Novasco, symbole de l’absence totale de stratégie industrielle de l’État, prêt à laisser fermer une des seules aciéries à être décarbonnée ! Quelle honte ! Applaudissons encore nos camarades pour leur lutte exemplaire ! 

Rien n’est écrit d’avance, c’est aussi ce que nous avons concrétisé lors des dernières élections législatives : on nous annonçait Bardella à Matignon, nous avons placé la gauche en tête grâce à une incroyable mobilisation citoyenne dans laquelle la CGT a joué un rôle central.

Nous avons aussi réussi à déjouer tous les scénarios écrits d’avance par Macron et son tuteur, le patronat, qui cherchent par tous les moyens depuis notre mobilisation contre la réforme des retraites à tourner la page. Non seulement ils n’ont pu passer aucune réforme – nous sommes en train de gagner pour la 2e fois l’enterrement d’une réforme assurance chômage, c’est historique ! – mais en plus on continue à leur parler, matin midi et soir, 2 ans et demi après, de cette réforme des retraites.

En 2 ans et demi, nous avons réussi à faire tomber 5 gouvernements, Borne, Attal, Barnier, Bayrou et Lecornu 1. Tous tombés à cause de la violence sociale de leur politique et de leur refus d’abroger la réforme des retraites.

Et ça va continuer !

 

Mais soyons lucides. Autour de nous, l’étau ne cesse de se resserrer. Avec l’élection de Donald Trump, l’extrême droite a marqué un point décisif. La première puissance mondiale, les plus grands milliardaires roulent désormais ouvertement pour l’extrême droite et ont une stratégie pour faire basculer un maximum de pays, à commencer par ceux des zones qu’ils considèrent comme leur arrière-cour, l’Amérique latine et l’Europe.

L’ennemi principal est maintenant l’extrême droite.

Après le capitalisme néo libéral de Reagan et Thatcher qui visait à mettre les États au service du capital, nous assistons à l’émergence du capitalisme libertarien de Trump et Musk qui a pour objectif de supprimer toutes les normes pour les remplacer par la loi du plus fort, ou plutôt du plus riche. Le programme : réformes à la tronçonneuse pour supprimer les normes sociales, environnementales, fiscales, affaiblir les services publics, mais aussi monétaires – avec les crypto monnaies – et intellectuelles. En s’appuyant sur l’IA, les GAFAM, la presse et les réseaux sociaux qu’ils détiennent, ils veulent imposer un monde de post vérité où tout n’est qu’opinion : le réchauffement climatique, l’esclavage, la Shoah… tout cela ne serait qu’une invention de ceux qu’ils qualifient de « woke ». Face à ce technofascisme, le rôle des professions qualifiées – Universitaires, juges, journalistes, scientifiques, mais aussi développeurs et concepteurs numériques – est déterminant. Les organiser, c’est se donner les moyens comme le martèle l’Ugict, de peser sur la finalité comme sur l’usage des technologies. Jamais cette exigence n’a été aussi pressante et le travail que vous faites sur l’IA est déterminant pour toute la CGT.

La mise en place de cette internationale d’extrême droite se traduit par l’explosion des conflits armés. Quels points communs entre Poutine et Nettanyahou ? Ils massacrent des civils, s’assoient sur le droit international, sont d’extrême droite et sont soutenus par Trump. Grâce à notre internationale ouvrière, à la CSI, la CES – Eurocadres pour vous – nous portons la paix et nous nous attachons à déjouer les mises en oppositions délétères qui font le terreau de l’extrême droite.

 

Nous pleurons tous les morts, les 1000 civils israéliens tués le 7 octobre par le Hamas comme les 70 000 gazaouis assassinés par l’armée israélienne dans ce qu’il faut clairement qualifier de génocide. La CGT est de toutes les mobilisations pour la paix : manifestations, actions éclatantes des dockers portuaires et salariés de l’aéroportuaire pour empêcher les livraisons d’armes, participation à la flotille de la liberté… et nous serons encore au-rendez-vous le 29 novembre prochain. Notre position est claire : en Ukraine comme en Palestine, nous voulons le respect du droit international. Cela signifie donc une solution à deux États et nous pouvons être fiers que notre mobilisation ait permis de faire basculer la France en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien !

Nous refusons aussi la mise en opposition entre racisme et antisémitisme pour empêcher la supercherie de l’extrême droite qui tente désormais de faire croire qu’elle lutte contre l’antisémitisme alors qu’elle est toujours aussi négationniste !

On ne lutte pas contre l’antisémitisme par un autre racisme ! C’est tout le sens de la campagne intersyndicale que nous avons lancée l’année dernière pour lutter fermement contre le racisme et l’antisémitisme qui se banalisent comme jamais sur nos lieux de travail.

N’oublions pas non plus tous les conflits dont on ne parle jamais : le Soudan, le Congo, le Yémen, la répression des Ouighours et tant d’autres. Voilà le résultat de la remise en cause du droit international au profit de la loi du plus fort. Pour de plus en plus de populations, le seul moyen de se protéger c’est de s’armer. Alors que depuis les années 70 nous avions réussi à imposer une dynamique de désarmement, nous assistons à un immense hold up : non seulement une part de plus en plus importante des richesses échappent à l’impôt et à la cotisation mais celles qui sont socialisées sont réorientées du financement des services publics vers celui des armements. Ce n’est pas pour cela que nous payons des impôts ! Nous refusons que l’on ferme des lits dans les hôpitaux pour construire des canons !

 

Alors, comment lutter contre ce rouleau compresseur ? En liant en permanence les questions sociales et sociétales. Kamala Harris a échoué face à Trump car elle s’est limitée aux valeurs, à la nécessaire lutte contre le racisme et le sexisme mais n’a pas porté les questions sociales. De l’autre côté, notre responsabilité syndicale c’est de porter au quotidien, sur nos lieux de travail, la lutte contre le racisme et le sexisme. Le syndicalisme est le meilleur levier pour lutter contre l’extrême droite car le travail rassemble, quelle que soit notre couleur, notre religion, notre identité sexuelle, nous sommes réunis par l’objectif de bien travailler et rassemblés par nos revendications face au patron.

L’extrême droite arrive toujours au pouvoir quand le camp progressiste est divisé. Avec les divisions à gauche, les fractures dans le mouvement féministe ou dans le camp anti raciste elle a malheureusement un boulevard. Alors qu’il est minuit moins une, notre responsabilité est de rassembler, de toujours, partout, faire primer ce qui nous rassemble sur ce qui nous divise pour unir le camp du travail. Et c’est ce pourquoi la CGT se bat, au niveau intersyndical, mais aussi dans toutes les mobilisations sociétales auxquelles nous participons, et en interpellant les forces politiques. La CGT ne renoncera jamais à l’unité pour la CGT indispensable à notre syndicalisme de classe et de masse !

 

Rien n’est JAMAIS écrit d’avance. On ne le dira jamais assez et les New-Yorkais l’ont montré de façon éclatante il y a 15 jours en élisant le premier maire socialiste – une appellation presque aussi infamante que communiste aux États-Unis – et musulman ! Même dans la ville de Wall Street, et face au violent chantage financier de Trump on peut inverser la tendance !

On identifie souvent les luttes aux ouvriers et ouvrières, or les ingénieurs, cadres et techniciens ont toujours pris une part décisive dans ces combats et l’UGICT CGT y est pour quelque chose ! Du fait des responsabilités professionnelles qu’ils et elles occupent, les ICTAM peuvent avoir la possibilité de faire changer le scénario si on leur permet de se coordonner et d’agir collectivement. Leur permettre de s’organiser syndicalement est donc un enjeu stratégique pour la CGT. Il l’est d’autant plus que les salariés qualifiés à responsabilité sont désormais majoritaires dans le salariat. C’est ce qui explique que nous soyons passés 2ème organisation. Ce n’est pas la CFDT qui progresse mais la CFE-CGC qui enregistre, à chaque cycle électoral, une progression de près de 2 points et notre score qui s’effrite d’autant.

3 raisons à cette situation :

  1. Dans nos bastions, les grandes entreprises industrielles, et les grandes entreprises tout court encore plus, les ICTAM sont désormais très largement majoritaires.
  2. Les ouvriers, notre cœur historique, sont externalisés dans les ETI/PME et la sous-traitance.
  3. Du fait de la tertiarisation de l’économie, les employés sont maintenant majoritaires dans les métiers d’exécution, une catégorie moins syndiquée CGT que les ouvriers.

 C’est donc à ces questions que nous devons répondre si nous voulons retrouver la 1ère place que nous n’aurions jamais dû quitter et ce sera l’objectif de notre 54e congrès confédéral : 

  • Être le syndicat des ingénieurs cadres et techniciens des grandes entreprises en répondant à leurs problématiques spécifiques.
  • Organiser les salariés des ETI et PME dans lesquelles les déserts syndicaux ne cessent d’augmenter.
  • Se renforcer dans le secteur tertiaire, le commerce, les services, la logistique, les banques…

 

Le point positif, c’est que les ICTAM sont très concentrés. Ils et elles travaillent dans les grandes métropoles et dans les grandes entreprises, les grandes collectivités la fonction publique d’État et l’hospitalière. Nous pouvons donc facilement faire un travail de ciblage et nous donner par exemple comme objectif au congrès confédéral que les 17 villes rassemblant 60% des ICTAM aient toutes les moyens d’avoir une commission départementale Ugict pour impulser l’activité. Ou que dans tous les groupes du CAC40, qui concentrent les richesses et les pouvoirs et dans lesquels la CGC est désormais majoritaire, loin devant la CGT, nous ayons non seulement une coordination CGT (ce qui n’est pas toujours le cas) mais aussi un coordinateur Ugict pour alimenter l’activité spécifique des syndicats et se donner les moyens de progresser dans les 2e et 3e collèges…

Nous avons de solides points d’appuis. Jamais les ICTAM ne se sont autant tournés vers la CGT. Ils et elles sont maintenant totalement lucides sur l’impasse sociale et environnementale de la financiarisation de l’économie et de leur travail. Et ils et elles sont nombreux et nombreuses à être très inquiets de la montée de l’extrême droite, qui menace directement leur professionnalisme. Ils et elles apprécient le positionnement clair et courageux de la CGT sur ces questions. Résultat : le nombre d’affiliés à l’Ugict a augmenté de 15% en moins de 3 ans, un bond inédit. Bravo !

 

Bienvenue à tous ces nouveaux et nouvelles syndiqués et je sais qu’il y en a certains dans cette salle ! Bienvenue à vous !

Vous connaissez peut-être cette phrase qu’Henri Krasucki, ancien secrétaire général de la CGT, disait souvent « Un cadre qui agit avec les ouvriers, quel magnifique exemple de solidarité, mais quelle démission vis-à-vis de ses propres responsabilités ».

Tout est dit.

Les ouvriers n’ont pas besoin d’un soutien bienveillant et délégataire. Voire de cadres qui organisent leurs actions à leur place, pour les « aider », avec parfois de façon inconsciente des comportements un peu paternalistes ou misérabilistes.

La CGT a besoin de vous pour se déployer en direction des ICTAM. La mission des ICTAM syndiqués CGT : syndiquer tous leurs collègues. C’est ce qui permet d’organiser un rapport de force majoritaire. C’est ce qui permet aussi et surtout de transformer les rapports sociaux au travail.

Des cadres qui s’organisent collectivement à la CGT, c’est des cadres qui peuvent travailler et manager autrement, des cadres qui auront le rapport de force pour imposer le respect de leur éthique professionnelle. A l’inverse, soyons toujours très vigilants vis à vis des démarches mouvementistes : rien de plus facile que de signer tous les appels, d’être de toutes les mobilisations, sans rien faire dans son entreprise. Avec ça, le patronat peut dormir sur ses deux oreilles !

J’insiste car c’est loin d’être évident. On vous a ou on va probablement vous proposer plein de responsabilités. Vous ne pourrez pas tout faire et vous devrez choisir. Priorisez toujours là où vous êtes irremplaçables. Et ce sera en général sur les responsabilités spécifiques, sur le travail en direction des ICTAM que personne, à part des ICTAM, ne peut faire. La CGT n’a pas besoin de cadres pour remplacer les ouvriers dans la direction des organisations générales. Ce serait d’ailleurs très dangereux car cela risquerait de reproduire les rapports de domination dans la CGT. La CGT a besoin des cadres pour se renforcer chez les cadres et c’est exactement la même chose pour les retraités.

Je sais que la vie des organisations spécifiques n’est jamais un long fleuve tranquille. Je sais que certains considèrent toujours que mener une activité spécifique ce serait avoir 2 CGT, vouloir s’enfermer à part et refuser le « tous ensemble ». Mais camarades, nous savons bien que la force de la CGT c’est qu’il n’y en a pas 2 mais 1000, 10 000, 20 000, 30 000, autant que le nombre de nos bases. Reliées par le ciment de la pratique d’un syndicalisme de classe et de masse et par nos valeurs, mais fonctionnant par en bas, à partir des besoins des salarié.e.s. Les grands fleuves naissent tous d’une myriade de ruisseaux. C’est pareil pour les luttes ou les convergences d’intérêts. Avant de les faire converger, il faut les faire exister.

 Je connais de nombreux cas – et j’imagine vous encore plus – où pour éviter d’avoir 2 expressions CGT on a supprimé l’activité spécifique. Problème réglé, la CGT n’a jamais été aussi cohérente. Mais résultat, les ICTAM sont partis et ont créé une organisation catégorielle. Parce que nous n’avons pas été capables de mener les débats en interne, on divise le salariat. A l’exception des idées d’extrême droite sur lesquelles il faut être sans concession, on ne se renforce jamais en s’épurant ! A trop chercher la pureté idéologique, on finit à 3 dans une cabine téléphonique !

 Mener les débats dans la CGT, trouver les moyens de dépasser les contradictions liées aux rapports sociaux ou aux différentes identités professionnelles c’est indispensable pour rassembler le salariat. Ce n’est donc pas un handicap mais une force pour la CGT d’avoir une large diversité en son sein, le signe d’un vrai syndicalisme de masse !

 

Dans les moments de doute, je pense souvent à la grève des mineurs de 1941. Aux heures les plus sombres de l’occupation allemande, 100 000 mineurs, pour l’essentiel étrangers, se mettent en grève et bloquent la production malgré une répression féroce. Qualifiée de « grève patriotique », cette grève a bien sûr été nourrie par la défiance vis à vis des allemands et par des motivations politiques larges. Mais 100 000 mineurs ne se seraient jamais mis en grève pour des motifs d’abord politiques ou patriotiques. Ce sont les conditions de travail des mineurs traités comme des esclaves, qui, grâce au patient travail syndical de la CGT et notamment de Martha Desrumeaux, mettent le feu aux poudres. La leçon ? Pour gagner une grève de masse, il faut toujours et d’abord partir de revendications très concrètes, c’est ensuite le travail des militants et militantes qui oriente la colère et donne la dimension politique de la lutte. Pour que les ICTAM fassent grève, il faut des revendications qui les concernent, comme par exemple le télétravail, à l’image de ce qui s’est passé à Ubisoft ou à la Société Générale.

Ce principe, il nous faut le mettre en pratique pour préparer la journée de mobilisation du 2 décembre. Gel des pensions, des APL, des allocations familiales, de l’AAH, du RSA et du salaire des fonctionnaires, baisse inédite du budget des hôpitaux, suppression de 3000 postes de fonctionnaires, limitation à 15j – ou 1 mois – des arrêts maladie… Sans action forte du monde du travail, ce budget sera une catastrophe. Le 2 décembre on sera dans la séquence décisive au parlement, il nous faut donc être nombreux et nombreuses à faire grève et manifester le 2. La réussite de la journée dépendra du travail que vous ferez sur tous vos lieux de travail. Il s’agit partout, d’organiser des assemblées générales avec les syndiqués et les salariés pour définir les revendications à porter face au patron. Alors que le patronat veut profiter du budget d’austérité pour imposer une année blanche dans les boites, exigeons l’ouverture de NAO sur les salaires dans toutes les entreprises et dans toutes les branches.

Le 2 décembre, c’est le jour de se mobiliser pour faire coup double : empêcher ce budget d’austérité et gagner partout des augmentations de salaires ! Ne l’oublions pas, nous sommes en position de force et nous avons déjà contraint le gouvernement à de nombreux reculs à commencer par l’enterrement du vol de 2 jours fériés, décalage de la réforme des retraites. Ce n’est certainement pas le moment de s’arrêter en si bon chemin !

 

Pour finir, je voulais vous transmettre, au nom de toute la CGT, un immense merci.

Être militant du spécifique c’est souvent très ingrat, c’est encore trop souvent obligé de s’excuser d’être cadre, être celui ou celle qui pose toujours les questions désagréables, celles qui sont posées par les ICTAM dont une majorité n’est pas dans l’organisation. Merci pour tout le travail que vous faites au quotidien : c’est grâce à vous que la CGT a été précurseuse sur de nombreux sujets : le management, l’égalité professionnelle, le droit à la déconnexion, le télétravail, les lanceurs d’alerte, l’intelligence artificielle, le radar travail environnement… toutes ces questions ont été travaillées par l’Ugict avant d’être reprises au plan confédéral. C’est grâce à vous et notamment à Agathe que nous avons réussi à lancer un collectif jeunes diplômés dynamique. Avec l’Ugict, ses productions, ses militants et militantes, nous avons un trésor entre les mains. Combien de cadres et de techniciens nous ont dit en découvrant vos productions, votre site internet « c’est génial, pourquoi ne m’a-t-on pas parlé cela plus tôt ? ». Voilà ce qu’il nous reste à faire, déployer partout l’Ugict pour organiser en grand les ingénieurs, cadres et techniciens et la présence à votre congrès de nombreux secrétaires généraux de FD et d’UD et de dirigeants confédéraux est un signal très important sur ce redimensionnement de l’Ugict !

Vive la CGT et vive son Ugict !

 

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