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« Moins de droits pour les salariés, plus de liberté de licencier pour les employeurs : c’est non ! » ont proclamé les manifestants. François Hollande, Jean-Marc Ayrault devraient être plus attentifs au message qui leur a été adressé. L’exécutif devrait se souvenir que les Français ont voté moins pour en finir avec un style de gouvernement que pour mettre un terme à une politique antisociale qui fait payer la crise à ceux qui en sont les premières victimes.
Le contexte de crise économique et sociale vécu durement par des milliers de salariés, exige une véritable politique sociale, plus de sécurité et de garantie dans les parcours professionnels, de nouveaux droits pour intervenir dans les choix des entreprises, orienter les richesses vers les investissements, la formation professionnelle, l’emploi et les salaires. C’est ce message que l’exécutif doit entendre plutôt que la rhétorique patronale.
A défaut, François Hollande prend le risque très lourd de décevoir et de renforcer l’idée qu’il n’y aurait rien à attendre du politique. Il prend aussi le risque d’amplifier la désespérance sociale.
Dans ce moment très important, la CGT va poursuivre sa campagne d’information et de mobilisation en vue du prochain débat parlementaire en avril pour gagner des mesures favorables aux salariés. Elle mène ce travail en même temps qu’elle va informer et mobiliser les salariés actifs sur les enjeux des négociations sur les retraites complémentaires.