Aujourd’hui, toutes et tous à Paris pour le retrait de la #LoiTravail ! #manif14juin

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Aujourd'hui, toutes et tous à Paris pour le retrait de la #LoiTravail ! #manif14juin
Si le gouvernement espère faire taire la contestation sociale en faisant de l’Euro de football une question d’intérêt supérieur de la Nation, il risque d’en être pour ses frais. La journée de mobilisation, grève et manifestation nationale qui se prépare pour mardi 14 s’annonce en effet d’ores et déjà très importante.

Elle est préparée depuis plusieurs jours par les sept organisations syndicales engagées depuis quatre mois dans le bras de fer sur la loi Travail, notamment en consultant les salariés, les étudiants, les privés d’emploi, les citoyens en général sous la forme d’une votation. Ce ne sont pas moins de 700 points de votation qui ont été recensés. Et ce que l’on peut déjà dire cette consultation, c’est d’abord qu’elle répondait à un besoin. Besoin pour les syndicats de retisser des contacts avec des salariés dont les sondages nous disent qu’ils sont massivement opposés au texte et à l’usage du 49.3. Revenir sur le fond du texte, sa nocivité et ne pas nous laisser enfermer dans le piège du pourrissement que le gouvernement n’a cessé de nous tendre depuis des mois.

Pour l’Ugict-CGT qui s’investit sans compter dans cette votation, les résultats sont déjà au rendez-vous. C’est ainsi, par exemple que 3500 ingénieurs, cadres et techniciens du secteur de l’énergie (EDF, ENGIE, RTE, centrales nucléaires…) ont déjà participé à la votation, sur 36 sites différents. 68% d’entre eux ont exigé le retrait de la loi Travail. A noter notamment la votation organisée auprès des cadres du siège d’ENGIE (376 votants), des sites de Recherche et développement d’EDF, organisée avec la CFE CGC, la CFTC, FO et Solidaires (469 votants). C’est aussi un vrai succès au siège de Nexity à Paris où travaillent 65% de cadres. Devant cette entreprise, le contact a permis de dépasser l’agacement de certains  salariés quant aux grèves et aux blocages dont ils avaient à supporter les conséquences pour en venir sur le fond du texte. Avec des questions qui traduisent un manque d’information même chez ces salariés qualifiés et en responsabilité. Au-delà des chiffres, tous les témoignages militants qui remontent de ces votations disent qu’elles permettent de faire de la pédagogie, de conforter le rejet du texte et aussi d’offrir à beaucoup un moyen de censurer un gouvernement qui trahit les espoirs dont il était dépositaire. C’est la réponse au 49.3.

Il nous reste quelques heures pour mobiliser pour mardi et il nous reste jusqu’au 29 juin pour organiser partout des votations. L’expérience montre partout que ces votations redonnent du sens et du tonus à notre action et qu’elles nous permettent de rétablir la confiance des salariés. Mardi, alors que le Sénat de droit se prépare à aggraver ce texte, nous pouvons être plus nombreux dans les rues de Paris et les ICT y ont toute leur place.

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