Pour en savoir plus
C’est ce 21 décembre que patronat et syndicats se retrouveront pour une négociation sur les thèmes de la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle. L’enjeu est de taille car le « mal-travail » a de très fortes conséquences sociales mais on peut aussi affirmer qu’il a un impact négatif sur l’économie du pays et sur la performance des entreprises et des services public.
Pour la CGT et son UGICT, il est temps que le travail, son contenu, sa rémunération soient débattus et négociés dans les entreprises. La CGT aborde donc ces négociations avec sérieux et elle y versera le 21 décembre une série de propositions. Elle propose, notamment que la Qualité de vie au travail soit conçue comme un état « perçu individuellement et collectivement qui englobe l’ambiance, l’ergonomie, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, le degré d’implication et de responsabilisation, l’équité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation des acquis professionnels et personnels par une formation qualifiante et une évolution de carrière.
La qualité de vie au travail engage l’appartenance du salarié à un collectif comme lieu de dialogue professionnel, de formation, d’une identité et de respect des acquis collectifs. Ainsi conçue, la qualité de vie au travail désigne et regroupe les dispositions récurrentes abordant notamment les organisations du travail comme facteur de l’amélioration des conditions de travail et de vie pour les salariés et les autres objectifs et contraintes de sa gestion, l’ensemble constituant la performance collective de l’entreprise. Elle est un des éléments constitutifs d’une responsabilité sociale d’entreprise assumée. Sa définition, sa conduite et son évaluation sont des enjeux qui doivent être placés au cœur du dialogue social. »