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Parallèlement, le conflit s’est durci chez les intermittents du spectacle qui appellent le 16 juin à un nouveau rassemblement à Paris.
L’Ugict-CGT quant à elle, appelle les cadres, ingénieurs, techniciens à se rassembler mercredi 18 juin à 9 heures, 5 place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon (métro Montparnasse Bienvenue) afin d’exiger que le gouvernement refuse d’agréer cette convention.
D’abord parce qu’elle est néfaste et injuste, ensuite parce quelle est le produit d’un dialogue social biaisé, déloyal. Dans cette négociation, nous l’avons dit, notamment le 4 juin dernier, les cadres, comme les intermittents du spectacle et les intérimaires, ont été traités comme des boucs émissaires.
La stratégie du MEDEF était simple et classique : tenter de diviser les salariés en faisant croire que parmi eux certains seraient des privilégiés, pour pouvoir faire passer un recul des droits des demandeurs d’emploi.
Cette stratégie aboutit à ce que la nouvelle convention assurance chômage exonère totalement les entreprises de leurs responsabilités dans l’explosion de la précarité, le recours massif aux contrats courts, l’abus des ruptures conventionnelles.
Alors qu’elles sont les premières responsables de l’augmentation du chômage et du déficit de l’Unedic, les entreprises ne subiront aucune augmentation de cotisation (sauf dans le secteur du spectacle) pour réduire le déficit de l’assurance chômage. Il nous reste quelques jours pour mobiliser.
Cette convention n’est pas la seule affaire des salariés privés d’emploi. Elle nous concerne tous parce qu’elle porte gravement atteinte à la protection sociale dont nous avons besoin et que nous finançons par notre travail.