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C’est bien ce fond d’insatisfaction sociale que le patronat et élus de l’UMP veulent instrumentaliser depuis des semaines. Mais les syndicats de salariés ne se laissent pas piéger.
Pour preuve, l’appel de 7 organisations syndicales bretonnes à une mobilisation régionale le 23 novembre pour peser tous ensemble et faire entendre les intérêts des salariés dans les discussions ouvertes avec les pouvoirs publics. Quant au seul syndicat qui avait cru bon de se mêler aux bonnets rouges, il s’en démarque désormais.
Il apparaît clairement que ces portiques cachent la forêt et qu’ils servent de prétexte au patronat et aux libéraux pour réclamer toujours plus d’aides et de subsides de l’Etat et pour mener une guérilla contre la fiscalité, contre les droits des salariés. Ils sont à la manœuvre parce que face à leurs exigences, l’exécutif leur prête une oreille complaisante au lieu de mener une grande réforme de la fiscalité qui la rendrait plus juste, plus redistributive, plus efficace socialement et économiquement. Et dans ce domaine, ce ne sont pas les propositions qui manquent pour rompre avec les choix précédents qui ont eu pour conséquences l’augmentation des inégalités et l’aggravation de la crise économique et sociale.