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Nos deux organisations développent des propositions pour une loi cadre sur l’emploi des jeunes diplômés qui vise à élever le niveau de qualification et garantir l’accès à un emploi stable.
1. Une mesure spécifique d’aide aux primo entrants sur le marché du travail ;
2. la prise en compte des années d’études dans le calcul des retraites ;
3. la protection réelle des étudiants salariés ;
4. la réglementation des stages ;
5. faire déboucher l’apprentissage sur un emploi stable ;
6. la modulation de l’imposition des entreprises en fonction de leur politique d’emploi ;
7. la titularisation des précaires dans la fonction publique ;
8. le remplacement de tous les départs en retraite de la fonction publique ;
9. la tenue d’un « Grenelle des qualifications » ;
10. l’obligation légale aux entreprises de conclure un accord sur les discriminations.
Ces propositions revêtent un caractère d’urgence car par exemple, pour la première fois, le pourcentage de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur recule. « Aujourd’hui, ils doivent attendre en moyenne l’âge de 27 ans pour accéder à un emploi stable et 22,5 % des moins de 25 ans sont au chômage », avons-nous écrit dans la lettre envoyée aux candidats.
Pour aider les jeunes à s’intégrer sur le marché du travail, avec l’Unef nous demandons notamment « d’aligner le statut de stagiaire sur celui d’apprenti », l’obligation pour les entreprises de recruter « au moins 70 % de leurs apprentis en CDI à l’issue de leur formation » et une modulation des cotisations sociales et de la fiscalité des entreprises « en fonction de leur politique de l’emploi » (niveau de recrutement de jeunes en CDI, maintien des seniors, etc.).
Nous revendiquons aussi un accompagnement spécifique et « une aide financière pour les primo entrants sur le marché du travail », ainsi qu’une « allocation d’autonomie pour permettre aux étudiants de financer leurs études » et des « congés de droit pour examens et révisions » pour ceux qui travaillent pendant leurs études.
L’Unef et l’Ugict-CGT demandent « la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite ». « On ne peut demander à la fois aux jeunes d’élever leur niveau de qualification et exiger 42 annuités de cotisations pour bénéficier d’une retraite à taux plein ». Nos deux organisations rendront publiques le 18 avril les réponses des candidats.