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Faisant la leçon aux journalistes sur le perron de Matignon jeudi 11 septembre, il leur a expliqué : « on ne peut pas parler de la France ainsi. La France, je ne cesse de le répéter, est un très grand pays (…) Il y a un France bashing qui est honnêtement insupportable ».
Voilà donc la nouvelle recette. Il ne s’agit pas de peindre le gris en rose, mais de cesser de tout peindre en noir. Bref, les goûts les couleurs… ne font pas oublier que le gouvernement Valls 2.0 est à la peine.Il peine à convaincre que les purges infligées sauveront le pays. Il peine à convaincre les syndicats que le patronat va sincèrement créer des emplois en échange de tous ces cadeaux du Pacte de responsabilité.
Il peine à rassurer les millions de retraités qui tirent le diable par la queue. Il n’arrive pas à nous convaincre que le « sérieux budgétaire » n’est pas le cache-sexe de l’austérité. Il peine à convaincre que les recettes libérales vont permettre de préserver le pacte républicain.
Mardi, il va pourtant falloir qu’il soit convaincant pour obtenir l’adhésion à son discours de politique générale. Sans lui faire de procès d’intention, gageons qu’il va nous annoncer l’accélération du tempo des réformes.
Car à défaut de convaincre de l’efficacité et du bien-fondé de sa politique économique et sociale et de produire des résultats tangibles et attendus par les Français, Manuel Valls doit convaincre qu’il est en mouvement.
Mais la méthode a déjà montré ses limites…