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A l’époque, il défendait une « arme démocratique », mais maintenant, l’ancien premier ministre qui dit vouloir une « renaissance démocratique », souhaite prendre cette mesure « hors texte budgétaire » – c’est-à-dire excepté pour les projets de loi de finances s’il est élu président.
Gonflé ; il a même affirmé lors de son interview sur France Inter : « je connais parfaitement les effets pervers du 49.3. Je suis très lucide, et puis j’ai appris et puis on prend du recul. Dans la société de la participation dans laquelle nous vivons, son utilisation est devenue dépassée, et elle apparaît comme brutale ».
Il est clair qu’avec cette annonce, l’ancien premier ministre a occupé le terrain médiatique la semaine dernière et c’était sans doute l’effet recherché, mais à la quantité des réactions qu’il a suscitées on mesure sa difficulté à incarner le changement tout en assumant un quinquennat marqué par des textes et des réformes socialement néfastes.