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Il est en effet frappant de voir que dans de trop nombreux cas, les licenciements ou les plans de restructuration servent à conforter, voire accroître le seul profit financier. Ce qui est en cause n’est à l’évidence pas le « coût du travail » comme se complaisent à seriner les libéraux et le Medef.
Ce qui pèse, c’est bien la financiarisation de l’activité des entreprises dont la part de revenus provenant d’activités financières ne cesse de croître et qui distribuent toujours plus de dividendes au détriment de la recherche et développement. Il est aussi marquant que les métiers concernés sont à haute valeur ajoutée et dans des secteurs de haute technologie présentés il n’y a pas si longtemps comme des alternatives à la disparition des industries lourdes.
Enfin, on voit aussi avec les derniers chiffres de la « banque de la Sécu », l’Acoss, que les exonérations de cotisations sociales patronales restent massives et sans aucun effet puisqu’elles n’ont pas créé le moindre emploi et que la masse salariale de notre pays continue à se tasser. Difficile dans ce climat d’adhérer à l’optimisme de l’exécutif quant à une inversion de la courbe du chômage.