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Selon cette enquête, 66 % des salariés estiment que les mesures prises par le gouvernement ont dégradé les conditions de travail, 26 % « fortement » et 40 % « un peu ». Mais si ces réformes sacrificielles servaient à quelque chose…
Pas convaincus les salariés sont sceptiques concernant l’impact des réformes sur le marché du travail : seulement 20 % leur attribuent un « impact positif » sur la baisse du chômage, 18 % sur l’organisation du temps de travail, 15 % sur leur employabilité et sur les relations professionnelles au sein de leur entreprise.
Les salariés jugent aussi sévèrement l’inversion de la hiérarchie des normes, l’une des pierres angulaires de la loi travail qui donne la primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche en matière de temps de travail : 45 % lui attribuent un impact négatif, 24 % un impact positif, 30 % aucun impact.
On le voit, ça valait vraiment la peine de tordre le bras de la représentation nationale en usant à six reprise du 49.3 pour imposer des réformes qui six mois plus tard restent en travers de la gorge des salariés.