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L’enjeu de la syndicalisation est en effet majeur et si nous pouvons nous féliciter que le nombre de nos syndiqués affiliés à l’Ugict ait atteint les 82 000 (contre environ 77 000 au précédent congrès), il est encore insuffisant au regard de la place de nos catégories dans le salariat et à l’aune des besoins revendicatifs de ces catégories.
Les ICTAM représentent 47 % du salariat, dont 19,2 % de cadres, alors que notre taux de syndicalisation stagne à 0,8 % et nous devons bien constater que la syndicalisation chez les jeunes diplômés ne corrige pas cette tendance. C’est ainsi que parmi nos syndiqués de moins de 35 ans, les cadres représentent 3 % et les techniciens 20 %, alors que 18 % des moins de 30 ans sont cadres et 29 % techniciens.
Il y a donc un véritable enjeu là aussi à syndiquer les jeunes diplômés, à leur faire une place, toute leur place dans la CGT. Ces enjeux ne sont pas posés qu’à l’Ugict, mais bien à toute la CGT ainsi que l’avait souligné Thierry Lepaon lors du 50ème congrès de la CGT: « l’Ugict est l’organisation de la CGT que nous avons choisie pour syndiquer les ingénieurs, cadres et techniciens à la CGT. Mais nous ne pouvons continuer de déléguer à l’Ugict le soin de s’occuper des revendications et de la syndicalisation des ingénieurs, cadres et techniciens, en nous contentant de commenter les résultats.
Le déploiement de la CGT parmi les ICTAM est la responsabilité de la CGT toute entière. C’est cette nouvelle étape que nous avons à construire ensemble, avec l’Ugict. » Puisse ce congrès de Dijon nous permettre d’avancer dans cette voie. Il en va de l’avenir de notre syndicalisme CGT.