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La donne nouvelle de cette mobilisation, c’est la sensibilité plus forte des jeunes déjà ressentie en 2010 lors de la réforme Fillon qui était apparue clairement comme une machine de guerre contre la jeunesse. Cette fois, les organisations de jeunesse comme l’Unef, la Joc, l’Unl et d’autres sont si fortement impliquées que la presse et les observateurs n’ont pas manqué de relever que cette réforme impacte fortement les plus jeunes, qu’ils soient encore en formation ou déjà au travail.
Voyons bien que dans cette mobilisation des jeunes, nous avons notre rôle à jouer en tant qu’organisation syndicale de salariés. A nous d’aller au devant de nos jeunes collègues forts de nos propositions et de notre analyse de ce projet de réforme. Nous avons des propositions revendicatives qui sont de nature à répondre aux préoccupations des jeunes diplômés. Par exemple, la CGT et l’Ugict demandent la prise en compte de toutes les années d’études réussies dans le calcul des droits à la retraite, la prise en compte des périodes de stage et la règlementation des stages pour mettre fin aux emplois déguisés et la prise en compte de toutes les périodes de chômage dès la première inscription à Pôle emploi.
C’est notre responsabilité d’organisation syndicale de ne pas laisser détricoter le droit social et de gagner au contraire de nouveaux droits. La préparation de la mobilisation du 10 septembre a déjà permis de faire prendre en compte des revendications que la CGT porte de longue date. Nous avons obtenu la prise en compte des périodes d’apprentissage dans le calcul de la retraite, mais ce n’est pas suffisant pour répondre aux problématiques de la majorité des jeunes. Ce mercredi, mobilisons les jeunes salariés pour contraindre le gouvernement à revoir sa copie sur les retraites, notamment en y inscrivant de nouveaux droits sociaux pour les jeunes.