50 verbatims d’enquête qui illustrent les contradictions du télétravail

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Une sélection de 50 citations réelles recueillies via EnqueteTeletravail.fr, l’enquête nationale sur le télétravail.

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2 réactions

  1. Teletravail. = + 5 kg,, conditions plus que moyennes car 3 personnes à teletravailler en appartement donc pas de jardin + pas les droits pour installer mprimante et scannet =) perte de temps. Obligation de booster le wifi dans une des pièces. 2 a teletrailler sur la table de salle à mznger et à replier midi et soir. Trop chiant de monter, demonter,re monter et re demonter. Le télétravail c’est peu etre bien quand on a la place et une piece dédiée. En RP les loyers sont trop élevés pour avoir une pièce en plus et le wifi ne passe pas dans le box 😷🤣😂 Donc le télétravail à petite dose, sinon c’est un bon moyen pour perdre les contacts et ne plus revendiquer car on devient déconnecté de la réalité. Teletrailler oui mais 1 ou 2 jours pas plus, c’est trop galère de déplacer le pc.

  2. Le télétravail n’est la partie émergée d’une prolétarisation en marche du travail en bureau. Entre les logiciels métier qui accompagnent ou forcent la transformation de la nature de notre travail (pas uniquement la manière de le faire), les outils d’organisation (échanges, reporting, mesure de production, surveillance…), le Mooc qui tend à devenir synonyme de formation et le hotdesking (aka flex), nous devenons de plus en plus des périphériques du système de production informatisé et robotisé (un workflow est un automate), substituables, isolés, dont les compétences reconnues sont indexées sur ce système. On peut intégrer à l’analyse le formidable accélérateur qu’est le cloud (computing) avec ce qu’il ajoute de standardisation et de concentration oligopolistique; sans oublier la privatisation pour le secteur public.
    Bien sûr, ça coince… Le travail réel n’entre pas pile-poil dans les boîtes voulues par le “bureau des méthodes”. L’implication paradoxale des ouvrier⋅es à la chaîne était déjà une nécessité occultée dans l’organisation fordiste. Mais s’imaginer que le “beau travail” que nous effectuons serait par essence irréductible à une organisation néo-taylorienne n’est qu’une manière d’entretenir le déni, pour plein de bonnes raisons, à commencer par la préservation de l’estime de soi… Cela n’enlève malheureusement rien au rôle assigné au travail dans le procès de valorisation du capital.
    Le télétravail ajoute à tout cela une captation colossale de capital à travers une réquisition qui ne dit pas son nom.
    Je dis ça, je dis rien… 😀 (more to come)

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