1er mai : Ensemble pour nos droits, nos libertés, et la paix

Ensemble contre l’extrême-droite, l’austérité et la haine !

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Cette année, le 1er mai, journée internationale des travailleur·ses, aura lieu un mois avant les élections européennes du 9 juin 2024. Une élection où l’extrême droite est créditée de près de 30% des suffrages.

Dans un contexte de guerre au cœur de l’Europe mais aussi à Gaza, et dans une crise climatique qui ne fait que de se dégrader et qui nous montre qu’une transition énergétique est indispensable : les défis qui nous attendent sont immenses. 

L’Ugict-CGT appelle tou·tes les ingénieur·es, cadres professions techniciennes et intermédiaires à se mobiliser pour nos droits sociaux et contre les idées d’extrême-droite. Nous refusons que le RN, dont la politique sociale se résume à diviser les travailleur·ses selon leurs origines, mais aussi leur catégorie socioprofessionnelle – en opposant les cadres aux ouvrier·es par exemple – au mépris des fondements même de la Constitution, puisse représenter au cœur de l’Europe, la voix et les intérêts des salarié·es.

Une politique d’austérité brutale qui renforce l’extrême droite.

Par sa politique publique, le gouvernement accentue les inégalités dont nous savons qu’elles sont la cause de la montée de l’extrême-droite.

Ce sont 30 milliards d’euros, avant 2025, que compte économiser Bruno Le Maire, ministre de l’économie. Économies qu’il compte faire sur le dos des salarié·es et des services publics.

Réduction des droits à l’assurance chômage, coupes budgétaires massives dans les services publics et déjà 2 milliards d’euros de moins pour les programmes « écologie, développement et mobilité durables » pour 2024… Le projet est clair : ponctionner les finances de l’AGIRC-ARRCO tout en offrant plus de 170 milliards d’aides publiques aux entreprises, chaque année, et sans contrepartie en matière d’emploi.

Une politique salariale qui décroche

Les salaires régressent et peinent à suivre une inflation structurelle. La part des salaires dans la valeur ajoutée a baissé de près de 5 points de PIB depuis 1982, date de la désindexation des salaires sur les prix. Parallèlement, grâce aux aides publiques et malgré l’inflation, la rémunération des dividendes augmente de façon exponentielle. En 2024, Les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros à leurs actionnaires. Et le directeur général de Peugeot Stellantis, Carlos Tavares, a touché 36,5 millions d’euros soit 100 000 euros par jour rien que l’année dernière… Cette différence entre le rendement du capital et celui du travail est le résultat d’une politique de l’offre à l’unique profit des grands groupes du CAC 40.

Contre la répression, pour nos libertés fondamentales

Le patronat et ses relais politiques tentent de réduire à peau de chagrin la syndicalisation et la place des représentant·es syndicaux·les dans les entreprises et les administrations. Ils souhaitent en particulier éviter que les ingés, cadres et techs ne s’organisent collectivement, pour pouvoir exploiter plus facilement leur travail. 

Or la répression des salarié·es mobilisé·es doit inquiéter. Sanctions, licenciements, gardes à vue et convocations… Ce sont à la fois nos libertés fondamentales – d’expression et de mobilisation – ainsi que nos valeurs qui sont en péril. 

En nous organisant dans les entreprises et les administrations nous détenons la solution et faisons progresser la démocratie sur nos lieux de travail. Rejoignez l’Ugict-CGT !

 

Le 1er mai, journée historique de défense des droits sociaux et des droits syndicaux, exigeons le respect de notre droit à nous syndiquer, à être représenté·es dans l’entreprise, à faire grève, à manifester librement !

 

L’Ugict-CGT revendique :

 

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