Pour en savoir plus
Une baisse du montant des pensions versées
Aujourd’hui
Impossibilité de baisser les retraites en cours de versement
Propositions du MEDEF
Diminution des retraites versées ; au moins 9 % de baisse dans les 15 ans à venir
L’effondrement du niveau des pensions par rapport aux salaires de fin de carrière
Pour 100€ cotisés par an
En 1990 : 11,94 € de pension
Aujourd’hui : 7,25 €
Proposition du MEDEF : 5,27 €
Pour la part du salaire au-dessus du plafond de la Sécurité sociale
En 1990 : 72 € de pension pour 100 € de salaire
Aujourd’hui : 50 €
Proposition du MEDEF : 34,80 €
Pour la part du salaire en dessous du plafond de la sécurité sociale
En 1990 : 25 € de pension pour 100 € de salaire
Proposition du MEDEF : 20 €
Après 2019 : 16,80 €
La double peine pour les femmes et les jeunes diplômés
Aujourd’hui
Les cadres sous-rémunérés ont une garantie minimale de 120 points de retraite par an, soit 2089 euros de pension annuelle pour une carrière complète
Proposition du MEDEF
Disparition de la garantie minimale de points
Remise en cause du statut cadre
Aujourd’hui
Le statut cadre est défini par l’affiliation à l’AGIRC. En fonction du niveau de qualification, des responsabilités exercées et du montant de la rémunération, l’AGIRC définit qui doit être cadre
Proposition du MEDEF
Supprimer toute définition contraignante et collective du statut cadre et limiter le statut cadre aux cadres encadrants
Or, sachant que les banques et les assurances font supporter la volatilité des marchés financiers aux épargnants eux-mêmes, ils risquent perdre tout ou partie de leur épargne, comme cela a pu se produire dans d’autres pays.
Pourquoi les salariés devraient-ils supporter cette volatilité alors que les professionnels, en toute connaissance de cause, ne le veulent pas ?
Pourtant des solutions de financement existent
Selon les chiffrages de la direction de l’AGIRC-ARRCO, deux mesures de financement suffiraient pour obtenir l’équilibre des comptes du futur régime unique :
Créer une contribution en faveur de l’égalité salariale femmes / hommes
Strictement patronale, cette contribution verrait son taux initial de 1 % diminuer au fur et à mesure que les inégalités se réduisent : plus il y aurait d’égalité, plus cette cotisation s’allégerait.
Le taux national de cette contribution serait modulé entreprise par entreprise en fonction de l’amplitude des écarts salariaux femmes-hommes : certaines entreprises cotiseraient plus de 1%, d’autres moins.
Soumettre toutes les rémunérations à cotisation
Au taux de 10 %, une cotisation strictement patronale sur les éléments de rémunération non pris en compte dans les cotisations pour les régimes complémentaires (intéressement, participation, épargne salariale, etc.) suffirait
L’UGICT-CGT propose la mise en place d’un statut de l’encadrement
L’UGICT demande l’ouverture d’une négociation pour définir un statut de l’encadrement avec :
- Une définition nationale valable pour toutes les professions, pour garantir les cadres de l’arbitraire patronal
- Un statut de l’encadrement concernant l’ensemble des salarié.es qualifié.es à responsabilité (et notamment tous les actuels affilié.es à l’AGIRC)
- Un statut associé à des droits :
- Droit de refus, d’alerte et d’alternative pour pouvoir faire primer son éthique professionnelle sur les exigences financières
- Garantie du maintien du niveau de vie en cas de chômage, maladie ou retraite
- Paiement et reconnaissance de la qualification