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Des écarts de rémunération records dans l’encadrement
Les écarts de rémunération sont de 24 % en moyenne entre les femmes et les hommes cadres à temps plein. Plus on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, plus les inégalités sont importantes. Pourquoi ? A cause de la part variable de la rémunération, très pénalisante pour les femmes car reposant sur des critères souvent discriminants (le présentéisme) ou arbitraires (le charisme…). Ajoutons que les métiers dans lesquels les femmes sont surreprésentées (la santé, le social, les RH…) sont moins reconnus et rémunérés, à qualification équivalente.
Un sexisme omniprésent
Quand on est femme, et encore plus en responsabilité, on est priée d’en faire deux fois plus pour prouver sa légitimité. Conscients ou non, les comportements et propos sexistes sont omniprésents : collègues qui répètent l’idée que vous venez d’énoncer en réunion sans vous citer, brouhaha pendant les prises de paroles féminines, « blagues » sexistes à la machine à café, commentaires permanents sur le physique des femmes…D’apparence anodine, ces comportements infériorisent les femmes et nient leur professionnalisme.
Le plafond de mère
La maternité est encore trop souvent synonyme d’arrêt ou de ralentissement de carrière. Avoir des responsabilités professionnelles sans être disponible 24/24 est encore bien souvent inenvisageable. Celles et ceux qui souhaitent avoir du temps pour voir leurs enfants grandir sont priés d’abandonner toute ambition professionnelle.
#8mars15h40
Le 8 mars, ce n’est pas la Saint-Valentin ou la Fête des mères, et encore moins moins le moment d’offrir des cosmétiques ou des fleurs. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. La CGT et les associations féministes appellent à l’action le 8 mars à 15h40. Pourquoi 15h40 ? Parce que c’est l’heure symbolique à laquelle les femmes arrêtent chaque jour d’être payées. À 15h40, on arrête de travailler et on affiche la couleur en en portant des foulards et bandanas violets.