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Télécharger le dossier de presse sur les salaires et le plafond de la sécurité sociale (608.17 kB)
Le nombre de cadres payés sous le plafond de la sécurité sociale ne cesse de s’accroitre et dépasse aujourd’hui les 20 %. Mais cette dégradation est aussi la conséquence de la non-reconnaissance des qualifications à l’embauche. Dernier exemple en date, l’accord signé dans la plasturgie, et combattu par la CGT, qui prévoit un abattement de 5 % du salaire minimum mensuel d’embauche des jeunes diplômés, sur 24 mois.
Ces pratiques accentuent encore la précarisation de l’emploi des jeunes diplômés qui peinent, de plus en plus, à trouver un premier emploi stable. Ainsi en 2013, un an après l’obtention de leur diplôme, ils étaient encore 37 %, selon l’Apec, en recherche d’emploi. Et aujourd’hui, 80 % des emplois qui leur sont proposés sont en CDD.
Quant aux seniors, ils ne sont pas mieux lotis. Le chômage des plus de 50 ans ne cesse de progresser avec un taux de ruptures conventionnelles pour les 58-60 ans autour de 25 % nous dit la DARES (18 % pour l’ensemble des salariés).
Enfin, les attaques contre l’Agirc, que le Medef voudrait bien voir disparaître au profit d’une fusion Agirc/ Arrco, font planer le spectre d’une baisse des pensions de retraite.
Pour la première fois, la rémunération devient l’intérêt principal de la motivation au travail comme le démontre le dernier baromètre du CEGOS avec une progression de 15 points par rapport à 2013.
Pour sortir de la crise, il est nécessaire d’abandonner les stratégies low-cost imposées par la financiarisation de l’économie et les attaques contre notre système social.
Pour sortir de la crise l’UGICT-CGT revendique :
1. L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice des fonctionnaires avec un salaire minimum de 2720 € bruts mensuels pour la catégorie B et 3060 € bruts mensuels pour la catégorie A.
2. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes qui permettrait notamment le refinancement de l’Agirc.
3. L’ouverture immédiate de négociations dans les entreprises et les branches pour :
- des augmentations salariales générales au moins égales à l’évolution du plafond de la sécurité sociale,
- un plan de rattrapage salarial pour garantir au minimum une rémunération conforme au montant du plafond de la Sécurité sociale pour tous les cadres.
4. Le conditionnement des aides publiques à la conclusion de négociations salariales dans les banches et les entreprises.
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