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Pour Karl Gustav Scherman, ancien directeur de l’Agence nationale suédoise pour les retraites et Président honoraire de l’AISS (Association internationale de Sécurité sociale) dont il est l’un des fondateurs, la réponse est clairement non : effondrement des minima de pensions, transfert de l’essentiel des risques sur l’individu abandonné à lui-même, « le nouveau système n’offre ni pensions adéquates, ni justice sociale, ni transparence ».
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Pour l’Italie, Italo STELLON, président de l’INCA, Institut National Confédéral d’Assistance, fait le même constat : effondrement à terme du taux de remplacement du salaire par les pensions, recul de l’âge de la retraite sans prise en compte de la situation réelle du marché du travail, augmentation du nombre de jeunes, y compris diplômés, sans emploi et du nombre de salariés âgés au chômage.
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Enfin Marco Geraci, chargé de mission au Conseil d’Orientation des Retraites, constate que « comparaison n’est pas raison ».
Panorama des systèmes de retraites en France et à l étranger (415.94 kB)
A la lumière de ces bilans, il apparaît que le niveau des pensions et l’âge de départ en retraite n’étaient pas au cœur des préoccupations des réformateurs italiens et suédois.
Ces documents sont tirés de l’initative organisée par l’UGICT le 27 mai 2013 : Construire l’avenir des retraites pour tous.
Pour le compte rendu et toute information complémentaire, consultez notre dossier Retraites