Pour en savoir plus
Les hausses de cotisations sociales incitent les entreprises à délocaliser.
Intox !
Les allégements de cotisations sociales accordés aux entreprises atteignent plus de 30 milliards d’euros par an. Pourtant celles-ci continuent à délocaliser leur production.
En effet les cotisations ne représentent en moyenne qu’un tiers de la masse salariale.
Or, en délocalisant, les entreprises ne recherchent pas une économie sur les cotisations, mais veulent diviser leur masse salariale par trois, quatre, voire plus.
Reculer l’âge de la retraite permettra d’améliorer la situation de l’emploi.
Intox !
Quand ils liquident leur retraite, deux salariés sur trois ont définitivement cessé toute activité professionnelle depuis trois ans en moyenne.
Pour les uns, le recul de l’âge d’ouverture du droit à retraite prolongera donc un chômage de fin de carrière peu, ou plus, indemnisé. Pour les autres, les plus jeunes, il retardera leur accès à l’emploi.
Il faut reculer l’âge de la retraite parce que l’espérance de vie s’accroît de trois mois par an.
Intox !
C’est l’espérance de vie à la naissance qui s’accroît de trois mois par an !
Or, pour définir le besoin de financement des régimes de retraite, il faut prendre en compte les gains existant à 60 ans…qui ne sont plus que de 1,6 à 1,7 mois par an.
En France, le coût du travail est plus élevé qu’ailleurs.
Intox !
Pour apprécier le coût du travail, il faut tenir compte de la productivité du travail (la quantité de biens, services, etc., produits en un temps donné).
En Europe, et en tenant compte de cet indice, le coût du travail est moins élevé en France qu’en Allemagne, au Danemark, en Italie, aux Pays-Bas, etc.
Cotiser en répartition coûte trop cher, mais on peut épargner.
Intox !
Selon l’Observatoire de l’épargne européenne, pour espérer compenser une baisse de vingt points du niveau des retraites, il faudrait épargner chaque année deux mois de salaire pendant trente ans, ce qui représente une baisse de 16 % du pouvoir d’achat annuel !
Dans notre système par répartition, il suffirait de relever de 0,38 % par an pendant quarante ans les cotisations (parts salariale et patronale confondues) pour parvenir au même résultat.