Pour en savoir plus
Y a-t-il vraiment besoin de plus de flexibilité ?
♦ 1500 chômeurs supplémentaires chaque jour.
♦ + de 1 million de ruptures conventionnelles, dont 80 % imposées.
♦ 1 chômeur sur 2 n’est pas indemnisé.
Réagir !
Il y a urgence à agir vite et fort. Pour empêcher la légalisation :
➢ du chantage « temps de travail, salaire, contre emploi » ; ➢ de la mobilité forcée ;
➢ de la délinquance patronale.
Il s’agit de donner priorité au droit du travail face aux affaires :
➢ en interdisant les licenciements boursiers ;
➢ en conditionnant toute aide publique à des embauches en CDI pérenne ; ➢ en reconnaissant les qualifications et les compétences dans les salaires.
Ce n’est pas en sécurisant les licenciements que l’on va « inverser la courbe du chômage en 2013 ».
Pour cela la CGT et l’UGICT-CGT appellent les salariés à se mobiliser au sein des entreprises en leur donnant les explications sur cet accord et en portant des propositions alternatives. Nous appelons les salariés à s’exprimer sous toutes les formes : AG, rassemblements, motions, pétitions, consultations sur lieu de travail avec vote, délégations de masse, débrayages, etc.
Cela est impératif si nous voulons que ce texte ne soit pas traduit en l’état dans le Code du travail.
Déjà particulièrement sous pression, l’encadrement sera au cœur du chantage. Non seulement, notre salaire et notre temps de travail serviront de variable d’ajustement, mais nous serons sommés de mettre en œuvre ces logiques destructrices sur le plan économique et humain.
Il faut tout envisager pour éviter ce recul historique du droit du travail.
Pour tout savoir, téléchager le .pdf de notre argumentaire complet.
Télécharger aussi le tract de la CGT « La grande braderie des droits des salariés ».