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Crise : Quel emploi pour les jeunes ?
Chaque année 540 000 jeunes sortent du système scolaire dont 18 % sans aucun diplôme. Si 65 % obtiennent le bac, ils ne sont plus que 40 % à décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, ces jeunes se retrouvent sur un marché du travail complètement dégradé, frappé par la crise de la financiarisation. Nous pouvons sans exagérer, parler de génération sacrifiée au nom de la rentabilité. C’est à l’ensemble de la jeunesse qu’il faut donner les moyens d’ouvrir de réelles perspectives et lui permettre de se prendre en main. A partir de l’état des lieux, quelle analyse faisons-nous de cette situation et de ses causes ? Quelles sont les mesures d’urgence à adopter? Quelles sont les mesures d’avenir à construire ? L’Ugict se prononce pour la taxation de l’emploi précaire et la généralisation du CDI et pour l’établissement des grilles salariales par niveau de diplômes dans les conventions collectives.
Crise : Quel emploi pour les jeunes ?
« Sois stage et tais-toi ! » Halte au travail gratuit.
L’utilisation des stagiaires comme main d’œuvre qualifiée quasi-gratuite est un scandale. Le gouvernement va encore plus loin. Il vient de légaliser la plupart des stages hors cursus, sous le prétexte de les encadrer. Quelle bataille engager, à nouveau, pour obtenir une véritable réglementation nationale des stages et un réel statut ? L’ Ugict revendique le paiement des stages intégrés dans les cursus d’études et rémunérés à 50 % du Smic avec une réglementation nationale.
« Sois stage et tais-toi ! » Halte au travail gratuit.
LMD : quelle reconnaissance des diplômes ?
L’application du dispositif LMD accentue la déréglementation de la reconnaissance des diplômes dans les conventions collectives et les statuts. Les doctorats ne sont toujours pas reconnus dans les conventions, de plus le niveau L est utilisé pour torpiller la reconnaissance des formations à bac + 2. Au lieu d’une plus grande cohérence, la mise en place du système LMD aboutit à une déréglementation et à un renforcement de la sélection.
Quelles interventions conjointes développer entre étudiants et salariés pour s’opposer à ces dérives ?
L’Ugict plaide pour la reconnaissance effective des diplômes dans des emplois et des salaires correspondant aux qualifications. Elle propose des grilles salariales par niveau de diplômes dans les conventions collectives.
LMD : quelle reconnaissance des diplômes ?
Mobilisation de la jeunesse : du zapping à l’engagement.
Le mouvement contre le CPE, en 2006, a montré la capacité de la jeunesse à porter la recherche d’individualité et le combat collectif. Son engagement s’appuyait aussi sur la quête de sens dans le travail qui fut un des arguments fort du mouvement.
Pourtant, les mobilisations ponctuelles ne se traduisent pas automatiquement en engagement collectif durable.
Quelles questions posent l’engagement zapping ? Quelles initiatives développer pour favoriser l’engagement durable, individuel et collectif, l’engagement citoyen dans la vie et dans le travail de toute une génération ?
Quelles questions posent l’engagement zapping ? Quelles initiatives développer pour favoriser l’engagement durable, individuel et collectif, l’engagement citoyen dans la vie et dans le travail, de toute une génération ?
Mobilisation de la jeunesse : du zapping à l’engagement.
Féminisme, école et travail. Pour la mixité des filières d’études et professionnelles.
L’action pour l’égalité des genres suppose de ne pas faire l’impasse sur la persistance de filières de formations féminines. Elles se transforment ensuite, au sein des entreprises en infranchissables parois ou plafond de verre ; impossibilité d’évolution horizontale d’un secteur à l’autre ou d’évolution verticale par l’impossibilité d’accéder à des responsabilités supérieures
Comment s’attaquer aux causes de cette inégalité ? Quelles mesures concrètes envisager ? Sur quels leviers d’intervention peser ?
Féminisme, école et travail. Pour la mixité des filières d’études et professionnelles
De la formation à l’emploi
Les jeunes sont soumis à un véritable « bizutage social ». Entre la fin des études et le début de la vie active, ils passent par un sas d’une dizaine d’années de galère : stages non payés ou sous payés et emplois déclassés. Il faut rompre avec cette injustice sociale, pénalisante économiquement et lourde d’impacts sur la vie professionnelle et familiale et par conséquent sur l’ensemble de la société.
Les questions d’adéquation et de reconnaissance de le la qualification sont au cœur d’un rapport nouveau ; à construire, entre la formation, entendue au sens initiale et continue et l’emploi.
Quelles expériences, quelles propositions immédiates et d’avenir faire avancer ?
De la formation à l’emploi
Apprentissage et alternance : affichage et réalité
Le contexte dans lequel se développe la professionnalisation n’est pas neutre, pas plus que son contenu :
- aspect utilitariste et/ou formateur ;
- le statut de l’élève : apprentissage ou stage ;
- la réalité du tutorat ;
- les acteurs qui interviennent ou pas… ;
Quel état des lieux et quels leviers d’intervention promouvoir ?
Apprentissage et alternance : affichage et réalité
Premier travail, quels droits ?
La méconnaissance des droits est quasi totale au moment de l’embauche, de la signature d’un contrat de travail, comme lors des premiers pas dans l’entreprise, d’autant que de nouveaux statuts apparaissent (auto-entrepreneur, portage salarial, contrats de mision…) qui viennent brouiller les contours des métiers.
Pourtant, même s’il n’est pas toujours possible de les faire valoir, de nombreux de droits constituent des repères essentiels pour se faire respecter. Encore faut-il les connaître…
Quel contenu au contrat de travail, au bulletin de salaire? Quels recours ?
Quelles campagnes orchestrer pour faire connaître le droit du travail avant et dès l’entrée dans la vie active ?
Premier travail, quels droits ?
Logement, comment faire ?
Logements insalubres, non-conformes, clauses abusives, cautions prohibitives,…le scandale du logement renvoie directement à la crise et à la logique financière dans l’immobilier. Entre la faiblesse et l’inadaptation des logements sociaux, la pénurie organisée et les loyers délirants du parc privé, les jeunes deviennent les cibles et les victimes des spéculateurs de toutes sortes.
Quelles propositions et quelles interventions immédiates mettre en oeuvre pour une autre politique ?
L’Ugict se prononce pour la construction de logements accessibles aux jeunes et l’encadrement des loyers. Elle demande pour la construction de logements étudiants et une allocation d’autonomie étudiante.
Logement, comment faire ?
Etudiants salariés : quels droits ?
La précarité s’est installée dans le milieu étudiant avec une part, toujours grandissante, d’étudiants obligés de travailler pour financer leurs études.
Le travail saisonnier ou en cours d’année universitaire est souvent une véritable galère : horaires interminables pour un salaire parfois ridicule, non paiement des heures supplémentaires, licenciements abusifs, conditions d’hygiène et de sécurité déplorables…Des employeurs peu scrupuleux profitent ainsi d’une main d’œuvre peu habituée au monde du travail, pressions, intimidations, beaucoup de jeunes se sentent seuls face à des situations dont on s’imagine mal qu’elles puissent encore exister.
La connaissance des droits, l’entraide doivent faire partie de l’activité syndicale étudiante ou salariée. Beaucoup de droits sont à faire respecter, d’autres à conquérir.
L’Ugict revendique une allocation d’autonomie pour tous les jeunes en formation et en insertion.
Etudiants salariés : quels droits ?
Violence : quelle réalité, quelles causes, quelle intervention ?
La violence ne tombe pas du ciel. La politique sécuritaire de la tolérance zéro, transforme les jeunes en population à risques et conduit à une impasse. Les dégâts qu’engendre le tout répressif démontrent, si besoins était, que les limites sont dépassées.
Comment diminuer la violence sociale ? Comment allier prévention et fermeté, aide aux victimes et sanctions appropriées ? Quelles mesures immédiates et de fond ?
Violence:quelle réalité,quelles causes,quelle interventions?
Validation des années d’études, du chômage et de la précarité pour la retraite
Les jeunes, et singulièrement les jeunes diplômés, sont victimes d’une double peine. La non-reconnaissance des diplômes et des qualifications dans les responsabilités professionnelles ainsi que l’inadéquation de leur salaire qui pénalise leur début de carrière. Par ailleurs, plus ils se qualifient, plus ils retardent leur entrée dans la vie active et moins ils valident d’annuités pour le calcul de leurs retraites. Face au miroir aux alouettes de la capitalisation, la défense et la rénovation de notre système solidaire par répartition passe par une validation et non une possibilité de rachat des années d’études. L’Ugict demande la validation gratuite des années d’études, des stages sans rachat et prise en compte dans le calcul des retraites)