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L’Ugict-CGT dénonce l’acharnement anti-syndical dont est victime Loïc DESCHAMPS, militant CGT et délégué syndical central CGT d’ALTRAN, qui a fait l’objet d’une convocation par sa direction à un entretien préalable pouvant aller jusqu’au licenciement.
La direction d’ALTRAN n’en est pas à sa première tentative pour se débarrasser de représentant·e·s syndicaux, puisqu’en quelques années, pas moins de neuf militant·e·s syndicaux : 6 CGT, 2 de FO, et 1 de Sud ont déjà fait l’objet de telles tentatives de procédures de licenciements. Toutes ont échoué, grâce à la participation active de la CGT ALTRAN aux mobilisations. Au total, le palmarès de la direction atteint une trentaine de condamnations d’ALTRAN par décisions de justice pour discrimination et/ou harcèlement, particulièrement à l’encontre de ses représentants du personnel.
Au cœur de l’affaire de la procédure, les positions de Loïc sur la gestion de l’entreprise qui est plus prompte à verser des dividendes qu’à respecter les droits des salarié·e·s, et l’engagement syndical sans faille de Loïc pour défendre les salarié·e·s d’ALTRAN.
Après le long conflit de ces dernières années concernant le non-paiement des heures supplémentaires dues aux salarié·e·s, Loïc permet aux salarié·e·s d’obtenir une première victoire : rien qu’en 2018, et pour la partie exécutoire des condamnations prononcées, la direction d’ALTRAN Technologies a dû payer plus de 15 millions d’euros à 600 salarié·e·s d’Altran sur Toulouse, Lyon et Strasbourg notamment.
Sous l’impulsion de Loïc, c’est au total plus de 1 000 dossiers de non-paiement des heures supplémentaires par l’entreprise, que la CGT a montés et coordonnés sur les 7 sites d’ALTRAN. La SA ALTRAN Technologies a déjà été contrainte de rémunérer les heures supplémentaires que plus de 600 salarié·e·s ont obtenues, en première instance souvent, et toujours en Appel. Au total, les procédures engagées pour « heures supplémentaires et travail dissimulé » représentent 40 millions d’euros.
Au lieu de s’acharner avec un esprit revanchard, il est plus que temps que la direction d’Altran Technologies cesse ses pratiques anti-syndicales et de harcèlement à l’encontre des représentant·e·s du personnel, respecte le droit du travail, et s’inscrive dans des relations sociales responsables.
La direction nationale de l’Ugict-CGT prendra toutes les mesures nécessaires, y compris médiatiques, pour que cessent toutes ces pratiques à l’encontre des représentants du personnel.