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Un grand Militant et Ami de l’Ugict nous a quittés.

Décoré de la légion d’honneur, reconnu bien au-delà des rangs de la CGT et de l’Ugict, Vlady restera toujours parmi nous pour son immense apport sur les retraites et les batailles sur l’Agirc.

Vlady, ingénieur chez Kodak, s’était tout d’abord illustré dans la bataille du maintien de l’entreprise à Vincennes à l’origine avec un groupe d’ingénieurs de propositions économiques pour récupérer le savoir-faire de Kodak.

Il a été une figure militante du Snicic (Syndicat national des ingénieurs et cadres des industries chimiques) et a participé activement à la remise en place de l’Ugict au sein de l’Union départementale du Val-de-Marne.

Vlady a été un compagnon fidèle et très attaché à l’Ugict. Membre du Bureau de l’Ugict de 1982 à 2000 et de sa Commission exécutive de 1976 à 2000. Il a construit le collectif « Retraites » de l’Ugict et animé avec maestro les séances de formation pour les syndiqué.es, militant.es, élu.es réunissant dans les entreprises des centaines de salarié.es. Il savait que la connaissance, l’information sont décisives pour faire de chacune et chacun un acteur dans la lutte de classe.

En développant des propositions revendicatives sur les retraites et en créant un collectif des « Administrateurs des caisses Agirc », il a ainsi permis d’asseoir la place et l’audience de l’Ugict et de la CGT au Conseil d’administration de l’Agirc.

Aussi pointu sur la technique que combatif au plan des idées, Vlady était un redoutable adversaire pour le patronat : il ne lâchait jamais rien. Il fut souvent visionnaire sur les réformes régressives des gouvernements successifs et constructif sur les moyens de financement du système des retraites.

Bien que malade, il a suivi jusqu’au bout de ses forces la bataille sur les retraites et se réjouissait de ce mouvement social, de l’action de la CGT en particulier et d’un syndicalisme uni sur les besoins du monde du travail.

Engagé aussi au Parti communiste, il a combattu les idées nauséabondes de l’extrême droite.

Vlady était un homme au caractère bien trempé, patient avec les syndiqué.es et militant.es, attentionné avec sa famille, mais très exigeant sur ses objectifs et capable de grands coups de colère contre ceux qui faisaient la politique de l’autruche ou refusaient d’entendre les revendications des salarié.es et retraité.es.

Mais Vlady était aussi un homme de goût, passionné de musées, il aimait la vie culturelle autant que … culinaire et appréciait les bonnes tables.

Vlady, tu vas nous manquer autant que ce que tu as marqué la CGT. Nous poursuivrons ton combat pour conforter et gagner une retraite solidaire pérenne pour toutes et tous.

Nous partageons la peine de son épouse, de ses enfants et petits-enfants à qui nous adressons nos sincères condoléances.