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Alors que les professions intermédiaires (infirmièr·es, instituteur·ices, assistant·es …) constituent désormais la première catégorie socio-professionnelle en nombre (Insee, 2025), ils et elles subissent un dumping silencieux de plein fouet.

Salaires en berne, heures supplémentaires non récupérées ou rémunérées, discriminations racistes et pratiques managériales qui se dégradent : le constat du baromètre ViaVoice/Secafi 2025 est sans appel : le mal-être au travail des professions techniciennes et intermédiaires augmente à vue d’œil.

 

Salaires : un malaise profond

• 74 % d’entre elles et eux placent en premier le salaire comme priorité dans leur travail, +2 points par rapport à 2024, et +18 points par rapport à 2018 !
• 56 % des professions intermédiaires estiment que leur rémunération n’est pas en adéquation avec leur implication.
• 51 % des professions intermédiaires estiment que leur rémunération n’est pas en adéquation avec leur qualification (+2 points par rapport à 2024).

 

Travailler toujours +, sans contrepartie ?

• Près d’un·e profession intermédiaire sur deux (44 %) déclare travailler plus de 40 heures par semaine !
• Plus de la moitié d’entre elles et eux déclare faire des heures supplémentaires (47 %), et un quart des professions intermédiaires déclare faire des heures supplémentaires qui ne sont ni récupérées, ni rémunérées !

 

Des actes et paroles racistes libérés

• 41 % à avoir déjà été témoins et/ou victimes de “plaisanteries” et “blagues” racistes : 20 % en ont été victimes ;
• 29 % à avoir déjà été témoins et/ou victimes d’insultes racistes : 16 % en ont déjà été victimes ;
• 22 % à avoir déjà été témoins et/ou victimes de discriminations racistes dans l’évolution de leur carrière : 14 % en ont été victimes ;

 

Retraite à 64 ans, c’est toujours non ! 

• 80% des professions intermédiaires sont soit pour l’abrogation de la réforme, soit pour le rétablissement de l’âge légal de départ à 62 ans, soit pour l’augmentation du niveau des pensions.
• 45% se disent prêt·es à manifester, 42% à faire grève, et 33% à se syndiquer !

 

Et si on s’organisait ?

L’Ugict-CGT (Union générale des ingés, cadres et techs) est la structure interprofessionnelle qui permet de défendre les intérêts spécifiques des technicien·nes et professions intermédiaires