Pour en savoir plus
Pour dégager toujours plus de cash, la finance exploite chaque jour davantage l’humain et la nature et remet en cause l’avenir même de l’humanité. Alors qu’il y a urgence à adopter un autre modèle de développement et de répartition des richesses, Emmanuel Macron agit au service des lobbys, et remet en cause les normes sociales et environnementales existantes, qui sont pourtant déjà bien insuffisantes.
« Nous n’opposons pas urgence sociale et urgence écologique […] il faut que cette dimension soit intégrée dans toutes nos actions, c’est pourquoi nous serons avec la jeunesse, les associations et les ONG dans la rue vendredi prochain 24 mai. Il faut du monde pour réclamer justice sociale et urgence climatique ! »
— Philippe Martinez. (Voir la vidéo)
Explosion des températures
Nous avons vécu le 2ème été le plus chaud depuis un siècle. Le réchauffement climatique s’accélère, dépassant les prévisions
les plus pessimistes. Les conséquences : catastrophes naturelles, incendies, mauvaises récoltes, recul de la biodiversité, et de nombreuses régions du monde qui deviennent inhabitables.
Explosion des dividendes
Pour dégager toujours plus de cash, la finance exploite chaque jour davantage l’humain et la nature et remet en cause l’avenir même de l’humanité. Alors qu’il y a urgence à adopter un autre modèle de développement et de répartition des richesses, Emmanuel Macron agit au service des lobbys, et remet en cause les normes sociales et environnementales existantes, qui sont pourtant déjà bien insuffisantes.
Pour assurer un avenir à nos enfants…
Il est temps de travailler, produire et consommer autrement
La CGT et son Union Générale des Ingés, Cadres et Techs (Ugict-CGT) portent, avec la Confédération Syndicale Internationale, des propositions concrètes pour changer la donne.
Des droits pour une responsabilité sociale et environnementale
Au quotidien, l’exercice de nos responsabilités professionnelles a un impact sur l’environnement. Par exemple, les moteurs truqués de Volkswagen ont été conçus par des ingénieur·e·s et technicien·ne·s, contraint·e·s par leur hiérarchie de frauder les normes antipollution. Pour que cette situation ne se reproduise jamais, nous proposons la mise en place d’un droit de refus, d’alerte et de proposition alternative. Concrètement, en cas de directive illégale ou contraire à l’intérêt général, les salarié·e·s pourraient saisir sans risque de sanction les représentant·e·s du personnel.
Investir dans les transports verts (ou non polluants)
Le transport routier est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant les pouvoirs publics financent intégralement la construction et l’entretien des routes, alors que le coût des infrastructures ferroviaires est essentiellement financé par les usagers. À l’opposé de la casse de la SNCF décidée par le gouvernement, il y a urgence à investir dans les transports collectifs non polluants, en développant notamment le ferroviaire, le fluvial et le transport cyclable.
Produire et consommer local
Contrairement à l’Allemagne, la France continue à laisser démanteler son industrie, et l’essentiel de ce que nous consommons provient de pays lointains. Le transport lié au commerce international génère 33 % des gaz à effet de serre, chiffre en forte croissance du fait des délocalisations. Pour relocaliser notre industrie et développer les circuits courts, il faut mettre en place des droits de douane dissuasifs pour les pays ne respectant pas les normes sociales et environnementales. Développement de la recherche, fléchage des crédits bancaires vers les investissements productifs plutôt que la spéculation, la CGT fait de nombreuses propositions pour relancer des filières industrielles d’avenir en France.
L’économie circulaire pour une production durable
Le modèle de productivisme et de consumérisme, consistant à épuiser les ressources d’un côté et accumuler les déchets de l’autre, est suicidaire. Le modèle de l’économie circulaire qui vise à produire des marchandises durables (fin de l’obsolescence programmée, éco-conception…), à privilégier l’usage sur la possession, et à recycler les déchets, doit être généralisé.
Créer un grand service public de l’énergie
Pour baisser drastiquement le recours aux énergies fossiles, il faut augmenter considérablement la place des énergies renouvelables dans le mix énergétique, investir dans la recherche et protéger le secteur de la spéculation en créant un pôle public de l’énergie. La mise en place d’un plan d’isolation des logements, la lutte contre l’étalement urbain et le développement des transports collectifs, doivent nous permettre de maîtriser notre consommation énergétique.
[FICHE 2] Libérer l’entreprise de l’étau de la finance
Les années 80 ont vu le capitalisme financier supplanter le capitalisme industriel et notre pays s’enfoncer dans une financiarisation sans fin. Le Wall Street management soumet l’organisation du travail, les rapports hiérarchiques et les orientations stratégiques à la prédation financière. En filialisant, sous-traitant et externalisant comme en multipliant les statuts des travailleurs et travailleuses, il fait exploser la communauté de travail. En modifiant les frontières spatio-temporelles, le numérique décuple ces logiques.
[FICHE 3] Traiter les questions industrielles en lien avec les questions environnementales
Les ICTAM sont particulièrement sensibles aux enjeux environnementaux. Du fait de leur place dans le processus de production et de leurs responsabilités professionnelles, ils peuvent jouer un rôle déterminant.